"Anacaona, souveraine du peuple taïno sur l’île d’Ayiti, est une figure emblématique de la résistance à la colonisation espagnole. Née en 1474 dans la région de l’actuelle Léogâne en Haïti, elle est la sœur du cacique Bohechio et épouse du cacique Caonabo. Son nom, qui signifie « fleur d’or » en langue taïno, est synonyme d’intelligence, de beauté, de grâce, ainsi que de talents artistiques remarquables.
Anacaona est célébrée pour ses poésies et ses danses, qu’elle récite et exécute lors de fêtes religieuses et de cérémonies. Bartolomé de las Casas, prêtre et historien espagnol, la décrit comme une « très noble personne et grande dame ». Avec Caonabo, elle a une fille, Higüemota.
En 1492, Christophe Colomb et ses hommes débarquent sur l’île. Initialement, Anacaona accueille les Espagnols avec curiosité et admiration, les percevant comme des messagers divins. Cependant, les abus et la violence des colons transforment rapidement son opinion. Les pillages et les enlèvements de femmes la conduisent à s’allier avec son frère et son époux pour chasser les envahisseurs. Le fortin de La Navidad, fondé par Colomb, est détruit et ses occupants tués. Caonabo est arrêté et meurt en mer en route pour l’Espagne.
Anacaona retourne à Xaragua et prend le pouvoir à la mort de son frère. Malgré les efforts de pacification, les colons poursuivent leurs exactions, exacerbant les révoltes. En 1503 ou 1504, lors d’une trahison orchestrée par le gouverneur espagnol Nicolás de Ovando, Anacaona est capturée et exécutée. Son courage et sa détermination en font un symbole de la résistance autochtone.
L’histoire d’Anacaona transcende les siècles. Elle est immortalisée dans la pièce de théâtre de Jean Métellus, où Clarisse Da Silva interprète son rôle. Cette représentation, où le passé rencontre le présent, rend hommage à l’héritage et à la lutte de cette grande cacique, rappelant l’importance de préserver et de célébrer les racines culturelles et historiques."
texte Bohio Ayiti : https://www.facebook.com/bohioayiti/
Anacaona est célébrée pour ses poésies et ses danses, qu’elle récite et exécute lors de fêtes religieuses et de cérémonies. Bartolomé de las Casas, prêtre et historien espagnol, la décrit comme une « très noble personne et grande dame ». Avec Caonabo, elle a une fille, Higüemota.
En 1492, Christophe Colomb et ses hommes débarquent sur l’île. Initialement, Anacaona accueille les Espagnols avec curiosité et admiration, les percevant comme des messagers divins. Cependant, les abus et la violence des colons transforment rapidement son opinion. Les pillages et les enlèvements de femmes la conduisent à s’allier avec son frère et son époux pour chasser les envahisseurs. Le fortin de La Navidad, fondé par Colomb, est détruit et ses occupants tués. Caonabo est arrêté et meurt en mer en route pour l’Espagne.
Anacaona retourne à Xaragua et prend le pouvoir à la mort de son frère. Malgré les efforts de pacification, les colons poursuivent leurs exactions, exacerbant les révoltes. En 1503 ou 1504, lors d’une trahison orchestrée par le gouverneur espagnol Nicolás de Ovando, Anacaona est capturée et exécutée. Son courage et sa détermination en font un symbole de la résistance autochtone.
L’histoire d’Anacaona transcende les siècles. Elle est immortalisée dans la pièce de théâtre de Jean Métellus, où Clarisse Da Silva interprète son rôle. Cette représentation, où le passé rencontre le présent, rend hommage à l’héritage et à la lutte de cette grande cacique, rappelant l’importance de préserver et de célébrer les racines culturelles et historiques."
texte Bohio Ayiti : https://www.facebook.com/bohioayiti/